CNAFAL - "RENAULTGATE" et "DIESELGATE", scandale pour victimes sur le bord de la route Le CNAFAL se constitue partie civile

Communiqué du CNAFAL


Les enquêtes et les informations judiciaires se succèdent contre certains constructeurs automobiles. Accusés de tromperie,  VOLKSWAGEN et RENAULT auraient équipé leurs voitures de logiciels destinées à falsifier le niveau de pollution réellement émis. Le constructeur français, RENAULT, pris les mains dans le moteur «diesel», après la retentissante affaire VOLKSWAGEN.

 

Le 8 janvier 2017, une information judiciaire a été ouverte à Paris et confiée à trois juges d’instruction du pôle santé. L’ouverture de cette information fait donc suite  aux  conclusions de  cette enquête de la DGCCRF qui  accuse  le constructeur français d’avoir  implanté  un  logiciel  dans  le  moteur  visant  à  ne  faire  fonctionner  les  organes  de dépollution de manière efficace que lors des tests d’homologation.

 

Ces  scandales  affectent  gravement la protection du consommateur, la protection de l’environnement et la protection de la santé humaine.  

 

Une tromperie confirmée par  un rapport accablant de la DGCCRF pour presque 900 000 véhicules ! Ces  faits heurtent l’intérêt individuel et collectif des consommateurs et frappent  de  plein fouet la  collectivité  toute entière en  raison  du  grave préjudice environnemental.

La  réparation  des ces  différents  préjudices  dépendra de  la justice et du politique. Dans le volet VOLKSWAGEN, aux Etats-Unis, la transaction entre le constructeur etles autorités américaines s’élève aux alentours de 19 milliards. En France, qu’adviendra-t-il ?

 

Une tromperie gravement préjudiciable à l’environnement et à la santé de l’homme. Le CNAFAL, a dhérent  de  France  Nature  Environnement a  toujours fait  la  promotion  d’un consumérisme social et environnemental. Depuis quelques années, son département contentieux a pris ses responsabilités devant les tribunaux pour contribuer à l’effectivit é des droits des consommateurs. Aujourd’hui encore, et alors que les consommateurs sont les  premières  victimes, que ce  soit  en  leur  qualité d’acquéreur ou parce qu’ils respirent un air pollué, le CNAFAL s’est logiquement constitué partie civile contre ces constructeurs qui, si les faits son avérés, ne peuvent rester impunis.

 

Par cette action au service de l’intérêt général, le CNAFAL revendique son rôle de rempart contre les dérives des professionnels.

 

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