Les placements financiers (actions, obligations, fonds, sicav, etc.), qu’ils soient placés sur un compte-titres, un plan d’épargne en actions (PEA) ou une assurance-vie, supportent différents frais.

Les investisseurs qui achètent des actions en direct règlent des frais à chaque ordre d’achat ou de vente, ainsi que des droits de garde annuels. Les détenteurs de fonds et sicav, eux, s’acquittent de droits d’entrée à chaque investissement et de "frais courants", incluant notamment les frais de gestion annuels.

Si ces fonds sont souscrits au sein d’un contrat d’assurance-vie, les épargnants règlent en plus les frais de gestion annuels du contrat. De plus, ils doivent s’acquitter de frais d’arbitrage s’ils font passer leur épargne d’un support à l’autre.

Ces frais cumulés peuvent parfois représenter 3 à 4 % de l’épargne placée !

• Consultez la brochure tarifaire sur le site de la banque ou du courtier, ainsi que la documentation du produit (notice d’information, document d’informations clés, etc.). Vous y trouverez des informations sur les frais appliqués à l’entrée, chaque année, lors de chaque opération (achat, vente, arbitrage), à la sortie.
• Demandez à votre conseiller si le niveau des frais peut évoluer pendant la durée du placement, et si oui, comment.
• Vérifiez si le taux de rendement annoncé s’entend frais compris ou non.
• Regardez si les frais sont négociables et faites jouer la concurrence. Ne souscrivez jamais un placement sans en connaître les frais.

• Méfiez-vous de l’empilement des frais dans certains placements (notamment en assurance-vie).
• Fuyez les frais "précomptés", c’est-à-dire les frais des années à venir qui sont prélevés en une seule fois à la souscription (notamment en assurance-vie). Ils sont très pénalisants pour le rendement.
• Gardez à l’esprit que les frais prélevés chaque année ont plus d’impact sur le rendement que les frais prélevés au départ.