Les sols fourmillent de vie, via les plantes bien sûr, mais également via les bactéries, les champignons, les vers de terre, les insectes, ou encore même les taupes…

 

Plus du ¼ de la biodiversité mondiale habite dans les premiers centimètres du sol. C’est grâce à cette biodiversité que les sols vont assurer des fonctions essentielles comme dans la régulation du climat, la purification ou le stockage de l’eau. Et plus cette vie sous terre sera diverse et importante, plus le sol résistera aux perturbations auxquelles il est soumis. Par exemple, à l’érosion, aux tassements ou encore aux pollutions.

 

Alternez pelouses, zones de mini-prairies fleuries et espaces arborés. Ces différentes strates végétales vont assurer, au niveau du sol, un microclimat et une humidité favorables à des cortèges d’espèces.

 

Maintenez également une couverture végétale sur le sol. Alimentez-le de façon régulière en matière organique, via un compost ou en valorisant des feuilles mortes, des résidus de tonte ou de taille, qui peuvent également servir de paillage pour conserver l’humidité et protéger certains plants fragiles.

 

Evitez le travail du sol en profondeur, grattez-le simplement en surface. Le plus important, n’utilisez pas de gazons synthétiques ou de couvertures plastiques ou minérales, c’est-à-dire à base de graviers ou de pierres. Ces derniers altèrent le fonctionnement des sols et contribuent ainsi à l’augmentation des températures dans le sol et en surface, ce qui impacte fortement la biodiversité.