Nanoparticules : où sont-elles et comment s'en protéger ? avec l'UFC-Que choisir


J’entends de plus en plus parler des nanoparticules. On les retrouverait un peu partout. Quels sont les risques pour notre santé et comment les repérer ?



Dans l’air que nous respirons, dans notre assiette, nos cosmétiques et même les produits pour bébés, les nanoparticules s’invitent partout. Invisibles à l’œil nu, 50 000 fois plus fines qu’un cheveu, elles fascinent par leurs propriétés intéressantes… mais inquiètent tout autant pour leurs effets sur la santé et l’environnement.

 

Il existe plus de 300 catégories différentes de nanoparticules. Dioxyde de titane, silice, oxyde de zinc ou carbone.

 

On les retrouve notamment dans certains :

 

  • emballages alimentaires,
  • crèmes solaires,
  • médicaments,
  • cosmétiques,
  • et même dans les couches pour bébé. Certaines d’entre elles présenteraient des risques pour notre santé.

 

Mais alors, pourquoi on les utilise ?

Plus résistantes que l’acier, les nanoparticules ont des propriétés étonnantes : antibactériennes, antioxydantes, elles servent aussi de colorants. Très pratique !

 

Le problème, c’est que leur très petite taille leur permet de traverser certaines barrières biologiques, comme la peau, les poumons ou l’intestin. Par exemple, le dioxyde de titane, utilisé pour blanchir certains dentifrices, peut s’accumuler dans l’organisme et avoir des effets toxiques.

 

Mais alors comment les éviter ?

Il est difficile de les éviter totalement, mais on peut réduire les risques.

 

  • Pour l’alimentation, mieux vaut privilégier le fait maison et éviter les produits ultra-transformés ou trop emballés.
  • Autre astuce : une liste d’ingrédients longue et compliquée doit vous alerter.
  • Préférez les labels bio, qui limitent les additifs. Le label "COSMOS" encadre leur usage dans les cosmétiques.
  • En ce qui concerne les laits maternels et les couches… et bien pour l’instant, pas d’études poussées sur le sujet. On avance, petit à petit.

 

Oui, par exemple, depuis le 1er janvier 2025, la composition des protections périodiques doit être clairement indiquée sur l’emballage, permettant aux consommatrices de faire des choix plus éclairés pour leur santé.

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