Fraude au virement ou faux RIB : que faire ? avec Cybermalveillance.gouv.fr


Bonjour, j’ai entendu parler de la fraude au virement. Qu’est-ce que c’est, et que faire si on en est victime ?



Si, par exemple, vous recevez un mail de votre notaire ou d’un artisan avec lequel vous êtes en relation, et que celui-ci vous demande d’effectuer le règlement d’une facture dont vous devez vous acquitter par virement en utilisant le RIB joint, soyez très vigilant ! Derrière ce message se cache peut-être un escroc. Son but : détourner le virement en usurpant l’identité de votre créancier.

 

La fraude au virement ou au faux RIB est souvent liée au piratage d’un compte de messagerie. L’escroc va alors identifier une transaction imminente ou récurrente entre les 2 parties pour se faire virer l’argent sur son compte.

 

Alors, comment réagir face à ce type de demande ?

La première chose, si vous recevez ce type de message avec un RIB que vous n’avez jamais utilisé, c’est de contacter immédiatement le créancier sur son numéro habituel pour vous faire confirmer le numéro du RIB reçu.

 

Et s'il est trop tard, que l’on est déjà victime, comment réagir ?

Alertez immédiatement votre banque pour tenter de suspendre le virement ou demander le retour des fonds. De même, prévenez la personne dont l’identité a été usurpée, car il est fortement probable que l’un des comptes de sa messagerie ait été piraté.

 

Et que doit-on faire si au contraire, c’est l’un de mes comptes de messagerie qui a été piraté ?

Vérifiez les paramètres de votre messagerie pour vous assurer de l’absence de règle de redirection ou de filtrage, ou encore de connexions inconnues. Si c’est le cas, faites des captures d’écrans avant de les supprimer.

 

Et puis, changez immédiatement votre mot de passe, choisissez-en un solide.

 

Conservez bien l’ensemble des preuves en votre possession, comme l’email reçu, votre relevé de compte, la facture.

 

En effet, l’ensemble de ces éléments pourront vous servir à signaler les faits lors du dépôt de plainte à effectuer, soit au commissariat de police, soit à la brigade de gendarmerie, ou encore en l’adressant par écrit au Procureur de la République du tribunal judiciaire dont vous dépendez.

 

> Pour tout conseil ou besoin d’assistance , n’hésitez pas à vous rendre sur la plate-forme Cybermalveillance.gouv.fr.

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