Les consommateurs sont de plus en plus vigilants concernant l’impact de leur alimentation sur leur santé et celle de la planète. De nombreux systèmes de notation des produits sont aujourd’hui à la disposition des consommateurs pour les guider dans le choix des produits qu’ils achètent. Le plus souvent, ils apparaissent sur l’emballage des produits alimentaires, ou via certaines applications. Mais ces indicateurs colorés se multipliant et se ressemblant, ils peuvent parfois porter à confusion sur leur signification. Simon BROGNARD de l’UROC nous éclaire.
Le plus connu, le Nutriscore, permet de comparer les produits alimentaires sur des critères uniquement nutritionnels, en se basant sur les apports à favoriser et les apports à limiter.
Les classifications NOVA et SIGA, disponibles sur de nombreuses applications, assignent, quant à elles un groupe aux produits alimentaires en fonction du degré de transformation qu'ils ont subi et la présence de "marqueurs d'ultra-transformation", comme certains sucres ou additifs.
Mais il arrive que ces systèmes de notations semblent se contredire. En effet, il est possible qu'un produit favorablement noté par le Nutriscore soit un produit ultra-transformé et donc très mal classé par le système de notation Siga. Ou inversement. Les deux scores sont donc deux indicateurs complémentaires à prendre en compte. D’autres notations, environnementales cette fois-ci, émergent également.
Les grandes applications connues permettent d’obtenir en plus, des informations suivant les sensibilités de chacun :
La lecture de l’étiquetage avec les ingrédients et la valeur nutritionnelle du produit, reste de mise, malgré les systèmes de notation présents.
Si tous ces systèmes de notations sont supposés aider le consommateur à choisir les produits qu’il consomme, la mauvaise compréhension de leur signification peut les induire en erreur. La suppression des ingrédients dont la dangerosité est suspectée ou avérée serait plus pertinente.
En résumé :
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Avec la participation de l’Association Familles de France 62 du Centre Technique Régional de la Consommation des Hauts-de-France.