Du vert à l’orange foncé, en passant par le jaune, depuis quelques années le Nutri-score s’affiche sur les emballages pour nous aider à mieux comparer.

 

Le Nutri-score est un étiquetage destiné à informer le consommateur sur la qualité nutritionnelle des produits transformés. Son logo se décline en 5 lettres, du A au E et 5 couleurs, du vert foncé au rouge.

 

 

Sur quels critères ces informations sont-elles attribuées ?

Le Nutri-score est attribué à partir d’une note nutritionnelle opérant une balance entre les nutriments/aliments à favoriser. Par exemple, les fibres, les protéines, les fruits et légumes,et ceux à limiter comme les acides gras saturés, les sucres ou encore le sel… C’est sur cette base que sont ensuite données à l’aliment la lettre et la couleur correspondante à sa note nutritionnelle.

 

Rappelons que cette note est donnée pour une même catégorie d’aliment.

 

Vous avez raison. Il peut aussi bien être utilisé pour comparer le même produit entre différentes marques, différents produits d’un même rayon, ou encore des produits qui se consomment à la même occasion.

 

Le Nutri-score permet donc de s’orienter dans les rayons en un simple coup d’œil, même s’il n’est pas présent sur tous les emballages puisque son affichage n’est pas obligatoire.

 

Alors ensuite, est-ce un bon réflexe de ne choisir que les produits avec la meilleure note ?

Attention à ne pas s’obstiner à ne consommer que des aliments ayant un Nutri-score A ou B. Certains produits transformés peuvent avoir un Nutri-score C, mais avoir l’une des meilleures qualités nutritionnelles dans leur catégorie. Par exemple, l’huile est un produit indispensable de notre alimentation occidentale et pourtant, son meilleur score ne peut actuellement être que C. C’est donc important de remettre le Nutri-score dans son contexte, de l’évaluer au regard des spécificités du produit qu’on envisage d’acheter.

 

Sachez d’ailleurs que l’algorithme du Nutri-score a été mis à jour afin de prendre en compte les nouvelles connaissances des scientifiques en matière d’alimentation.

 

En effet, cela va notamment permettre d’attribuer un meilleur score aux huiles moins riches en graisses saturées (olive, colza…), aux poissons gras et, à l’inverse, d’abaisser la note nutritionnelle des boissons contenant des édulcorants. Auparavant, certains industriels utilisaient des édulcorants en remplacement du sucre pour obtenir un meilleur Nutri-score. Ce nouvel algorithme a ainsi vocation à proposer une classification des produits transformés en cohérence avec les nouvelles recommandations nutritionnelles.