Nos modes de vie et de consommation continuent de produire de nouveaux polluants organiques ou minéraux. Leur présence dans les milieux aquatiques, même à des concentrations très faibles, est toxique pour les organismes vivants. A l’heure actuelle, plus de 100 000 molécules synthétisées par la chimie sont identifiées comme micropolluants.

 

Ce nombre ne cesse d’augmenter au fil des années. Par exemple, la pollution en microplastiques dans les eaux et les sédiments de la Garonne ont montré que 2 % des invertébrés et 10 % des poissons avaient ingéré des microplastiques qui potentiellement agglomèrent et fixent d’autres micropolluants.

 

Ce nombre ne cesse d’augmenter. Les microplastiques par exemple, sont omniprésents dans notre environnement et des scientifiques en ont détecté même dans des lacs Pyrénéens éloignés de toutes zones urbaines ou industrielles.

 

Chacun peut agir à son niveau en adoptant des gestes simples, comme en évitant d’utiliser les produits qui contiennent ces molécules néfastes et en préférant des articles à moindre impact environnemental. Il est également recommandé de consommer des produits issus de l’agriculture biologique, de préférence locaux, et de respecter les consignes de tri des déchets et des médicaments non utilisés.

 

Réduisons la quantité des produits que nous utilisons, encourageons les alternatives aux pesticides et aux produits chimiques dans les maisons, l’agriculture, ou les vêtements.

 

Evitons également les matières synthétiques, et soutenons les campagnes citoyennes réclamant la suppression des produits dangereux.

 

Si l’eau est polluée par ces microsubstances chimiques qui passent inaperçues car inodores et invisibles, c’est aussi parce que les sols et l’air le sont. Alors, adoptons au plus vite les gestes qui préserveront la vie et son environnement !

 

 

En résumé :   les micropolluants sont présents dans l’air, la terre et l’eau, ils sont très nocifs pour l’environnement et notre santé, de nombreux gestes simples peuvent réduire la présence de ces molécules.

 

Avec la participation de l'association Les Amis de la Terre et CTRC et de l’Environnement/ALPC en Nouvelle Aquitaine.