Une phrase bien connue de Socrate "il faut manger pour vivre…" décline la première dimension de l’alimentation, sa dimension biologique.

 

Mais si la nourriture doit apporter tous les éléments indispensables à la survie de l’être humain, elle doit aussi contribuer à la préservation de sa santé.

 

Sa dimension nutritionnelle est donc tout aussi importante et de plus en plus recherchée par les consommateurs, d’où la nécessité d’un étiquetage exact et précis de la composition et provenance des produits.

 

La dimension de la sécurité des aliments est également une dimension vitale. Les principes d’hygiène et de salubrité sont indispensables, et des contrôles sont nécessaires à tous les niveaux de la chaîne alimentaire.

 

Le temps accordé à s’alimenter, la convivialité lors du partage des repas et le goût des aliments, contribuent quant à eux à faire de l’acte de manger un moment de plaisir et de contacts humains. Il s’agit de la dimension socioculturelle.

 

Le prix des aliments joue un rôle fondamental dans la capacité de chacun à se nourrir convenablement. C’est là qu’intervient la dimension économique, réalité de plus en plus cruciale en ces périodes d’inflation, d’où l’importance du pouvoir d’achat, des salaires, ainsi que de la contribution des entreprises à l’économie locale.

 

Enfin, dernière dimension, celle du développement durable, qui consiste à répondre aux besoins présents sans compromettre l’environnement dans les générations futures. La suppression des pesticides, et l’utilisation de ressources renouvelables en sont entre autres des enjeux majeurs.

 

 

En résumé, une alimentation saine se définie par :   une dimension biologique, une dimension nutritionnelle, une dimension socioculturelle, une dimension économique, une dimension de la sécurité des aliments.

 

 

Avec la participation de l'Indecosa-CGT 83 du CTRC PACA.