Le maintien à domicile des personnes âgées : ce qu'il faut savoir avec l'UFC-Que choisir

Vieillir chez soi est un souhait fréquent des personnes âgées, mais cela exige une évaluation précise de leur autonomie et une réflexion sur les solutions adaptées.

 

La perte d’autonomie se manifeste souvent par des difficultés à accomplir les gestes du quotidien : se lever, se nourrir, ou se déplacer. Pour évaluer ce niveau d’autonomie, on utilise la grille AGGIR, qui classe les personnes en six groupes, appelés GIR ("Groupe Iso-Ressource"). Plus le groupe est bas (1 à 4), plus la dépendance est forte. 

 

En fonction de cette évaluation, diverses solutions peuvent être mises en place pour faciliter le maintien à domicile.

 

Parmi elles 

 

• la téléassistance,
• les soins et l’aide à domicile,
• le portage de repas.

 

Des aménagements spécifiques peuvent être installés pour garantir davantage de sécurité et de confort.

 

Des aides financières peuvent accompagner ces choix. Par exemple, l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) finance en partie les services à domicile, et des réductions fiscales allègent les dépenses des aidés. La demande se fait auprès du Conseil départemental, mais seuls les GIR 1 à 4 ouvrent droit à cette aide. D’autres dispositifs sont également proposés par les caisses de retraite, notamment pour les travaux d’adaptation.

 

Et justement, des organismes comme l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) peuvent aussi subventionner des travaux.

 

Renseignez-vous sur le dispositif MaPrimeAdapt’.  Pensez aussi à vous tourner vers les mutuelles, qui offrent parfois un soutien financier complémentaire.

 

Si vous avez besoin d’aide ou de renseignements supplémentaires, adressez-vous au service social de votre mairie.

 

Vous pouvez aussi consulter le site www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr, qui met à disposition un annuaire des Points d’information locaux.