Soda, pains et biscuits industriels, plats préparés… Les produits ultra-transformés sont légion dans les rayons de nos supermarchés.

 

Selon une étude de l’ANSES, les produits ultra-transformés constituent 46 % des apports caloriques chez l’enfant. Un chiffre qui n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies ! Pourtant une vingtaine d’études épidémiologiques suggère que ce type d’alimentation augmente le risque de maladies cardiovasculaires et chroniques.

 

Alors, comment faire pour les éviter ? 

Quand on parle d’aliment ultra-transformé, cela signifie que l’aliment d’origine a subi d’intenses transformations physiques, chimiques ou biologiques, par des procédés industriels. De plus, des additifs et/ou ingrédients réservés à l’usage industriel, et qui ne sont pas utilisés en cuisine à la maison, sont souvent ajoutés pour arriver au produit final que l’on retrouve dans nos rayons.

 

Pour repérer un produit ultra-transformé, la première à chose, c’est donc de se référer à la liste des ingrédients.

 

En effet, au-delà de 5 ingrédients listés, il y a 8 chances sur 10 que ce soit ultra-transformé. Les produits ultra-transformés ont souvent des listes à rallonge et contiennent des noms chimiques complexes.

 

Comme leur nom l’indique, leur niveau de transformation est donc très important, leur donnant une apparence homogène et standardisée. A ce titre, ils contiennent moins d’ingrédients entiers et s’éloignent de l’aliment brut de base.

 

Exactement ! On y trouve souvent la présence d’ingrédients type maltodetxrine, huiles hydrogénées, amidon modifié et plusieurs additifs, par exemple des agents texturants, émulsifiants, colorants, édulcorants ou encore des exhausteurs de goûts.

 

Ils sont généralement mentionnés de 2 façons :

 

• soit sous forme de code avec un E suivi de 3 ou 4 chiffres,
• soit en se cachant derrière leur nom scientifique.

 

Un autre indicateur des aliments ultra-transformés, ce sont les arômes, qu’ils soient naturels, artificiels ou en extraits. Le problème, c’est qu’ils peuvent masquer la qualité des ingrédients et créer une déconnexion entre le goût perçu et la saveur réelle des produits bruts, influençant les choix alimentaires et créant une forme d’addiction.

 

Les mentions sur les emballages telles que "Allégé en", "Enrichi en" ou encore "Source de…" sont-elles des bons repères ?
Pas forcément malheureusement ! Ces mentions ont surtout des vertus marketing, donc mieux vaut ne pas s’y fier.

 

Et pour une alimentation équilibrée, gardez en tête la règle des 3 V : Vrai, Végétal et Varié !