Véronique explique de quelle façon l'incident s'est déroulé.
Et puis là … le silence … la sidération … l’injustice… Voilà, il y a un avant et un après.
Alors nous étions invités chez mon frère et ma belle-sœur. Ils venaient de faire construire leur piscine. C’était le 23 juin 2003.
On était avec mon ex-mari et mes deux filles à l’époque. Donc Kalista, qui avait 19 mois, et Kenza qui en avait trois.
A l’heure de l’apéritif, ma fille Kenza était dans la maison et j’allais la chercher parce qu’elle était réveillée.
Donc je me lève, j’y vais. Avant de me lever, je vois Kalista en train de jouer avec mes neveux. Je vais dans la maison, je reviens avec Kenza et je la donne à son papa qui était juste à côté de moi.
Je me rassois, et je ne sais pas... il y a eu un sentiment là quelque chose qui… Je me suis sentie mal et je me lève, je me retourne, parce que, en fait, la piscine se trouvait derrière, et il y avait un muret, et il s’avère que j’ai vu le corps de ma fille dans la piscine.
Perdre son enfant, mais c’est pas dans la nature. Ça n’a rien de logique, et pour quelques minutes, je me dis … mais quel gâchis !