Les règles d’étiquetage du miel : ce qu’il faut savoir avec le réseau des CTRC
La France fait partie des pays qui consomment le plus de miel en Europe. Pourtant, sur les 45 000 tonnes consommées par an dans l’Hexagone, elle n'en produit que 20 000 tonnes. D'où l'importance de son étiquetage afin d'avoir quelques informations sur son origine et sa composition. Examinons cela de plus près avec Jacques Artières de l’ASSECO-CFDT Occitanie Pyrénées-Méditerranée.
L'étiquette doit vous permettre de faire la différence entre les miels d'apiculteurs travaillant localement avec des méthodes respectueuses des abeilles et de leur environnement, et des miels industriels, moins respectueux, mais également moins bénéfiques sur le plan nutritionnel.
Concernant les mentions obligatoires sur l'étiquetage, celles-ci concernent :
L’apparition d’un critère de qualité spécifique lié au lieu de collecte est également autorisée, comme "Miel de montagne" ou "Miel de Garrigue" par exemple.
Attention ! Certaines expressions en revanche ne le sont pas, telles que "Miel naturel", "Pur Miel” ou encore "Miel de pays". Ces qualificatifs sont seulement des arguments de vente qui n'ont pas à figurer sur l'étiquette.
L’indication du pays dans lequel le miel a été récolté est obligatoire.
Concernant le miel dit "en mélange", conditionné sur le territoire national, l’indication des pays d’origine est également obligatoire. Il est en revanche possible pour les miels en mélange conditionnés hors de France, de remplacer cette mention par "Mélange de miels originaires de l’UE" ou "non originaires de l’UE".
Enfin, si le miel est par essence un produit naturel, pour prétendre au label "bio", l'apiculteur doit démontrer que les abeilles ont évolué dans un environnement respectant le cahier des charges strict de la filière.
Si vous avez maintenant les informations nécessaires pour bien choisir votre miel, il ne vous reste plus qu’à le déguster !
En résumé :
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Avec la participation de l’ASSECO-CFDT Occitanie Pyrénées-Méditerranée et le réseau des CTRC.