En mars 2023, la Commission européenne a reconnu, suite à une grande enquête, que près d’un miel sur deux importé en Europe est soupçonné d’être frauduleux. Mais il n’est souvent pas détecté.

 

Pour commencer, faisons un point sur ce qui distingue un miel authentique d’un "faux" miel. Alors qu’entend-on par "faux miel" ?

 

Ce sont des imitations inventées de toute pièce qui n’ont jamais vu une abeille. Ces produits sont issus de sirops à base de riz, de blé ou de betterave sucrière. Ce n’est pas dangereux pour la santé mais ce n’est pas du vrai miel. Et surtout c’est illégal.

 

Pourtant ce faux miel qui provient notamment de Chine ou de Turquie, circule en Europe. Alors faites attention aux mentions "pur et naturel", le miel est forcément pur et naturel, il ne peut rien contenir d’autres, ni additifs, ni colorants ou ajouts de sucre.

 

Au supermarché, quand on regarde les étiquettes, il n’est pas toujours évident de comprendre d’où vient le miel, à commencer par les mentions d’origines.

 

L’emballage peut induire en erreur :

 

• une photo d’apiculteur,
• des étiquettes qui font miroiter une origine locale avec une adresse et une marque française, alors qu’il s’agit parfois de mélanges de miels venus de très loin.

En France, l’indication du pays où le miel a été récolté est obligatoire lorsqu’il est conditionné en France. Mais ces mentions sont parfois discrètes sur le pot ou mystérieuses. Par exemple BG signifie Bulgarie ou RPC pour République populaire de Chine. Si vous voyez la mention "mélange UE" ou  "UE et non UE", cela signifie que ces miels ont été conditionnés hors de France.

 

Cette question de l’étiquetage de l’origine du miel, la Commission européenne a proposé de le rendre obligatoire partout au sein de l’Union européenne.