Vers plus de transparence pour des protections périodiques plus sures


Un nouveau décret entre en vigueur dès le 1er avril 2024 pour garantir une transparence accrue sur les protections intimes féminines.

 

 

Les fabricants et les distributeurs sont désormais tenus de fournir des informations essentielles aux consommateurs, notamment :

 

  • une liste détaillée des composants utilisés, mettant en lumière les substances et matériaux inclus,
  • des instructions claires sur l'utilisation, comprenant des conseils d'hygiène et la durée maximale de port,
  • une mise en garde sur les éventuels effets secondaires tels que les allergies, les irritations, ou encore le syndrome de choc toxique menstruel.

Cette réglementation laisse aux entreprises jusqu'au 31 décembre 2024 pour écouler leurs stocks existants.

 

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) sonne l'alerte concernant le syndrome de choc toxique menstruel. Cette maladie infectieuse rare mais grave, survenant principalement lors d'une mauvaise utilisation des protections internes, provoque la libération de toxines bactériennes dans le sang. Les symptômes comprennent une forte fièvre, des symptômes semblables à ceux de la grippe ou de la gastro-entérite, ainsi qu'une éruption cutanée.

 

Pour garantir le respect de ces nouvelles normes, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) veillera à l’étiquetage correct des produits.  Les consommateurs sont encouragés à signaler tout problème d'information ou d'étiquetage via l'application ou le site SignalConso.

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