Depuis 2021, le chiffre d’affaires dans le secteur des jeux d’argent explose. La fréquentation des paris sportifs, jeux en ligne, poker, progresse de façon spectaculaire.

 

A la suite de campagnes de publicités très incitatives et ciblées, notamment vers les jeunes des quartiers populaires, il est utile de mettre en garde sur les risques d'addiction et d'informer sur l'encadrement des jeux et paris en ligne.

 

Il faut d’abord rappeler que la vente ou l’offre gratuite de jeux d’argent est interdite aux mineurs. Les sites de paris et jeux en ligne sont encadrés et soumis au contrôle de l'ANJ, l’Autorité Nationale des Jeux, mais il est difficile de lutter contre l'offensive des publicités qui font miroiter des gains faciles.

 

On constate en effet que les jeunes sont des cibles privilégiées, prêtes à jouer et à s’endetter. Les messages s’adressent aux jeunes, en leur promettant une valorisation sociale en cas de gain. Les jeux sont accessibles par les nouvelles technologies. Tout est pensé dans les messages publicitaires pour les rendre captifs.

 

Et sans surprise, il apparaît que 70 % des joueurs ont moins de 34 ans et que le foot représente 64 % des mises.

 

Si les gains faciles n’existent pas, les risques liés au jeu sont nombreux. En effet ces conduites à risques entraînent souvent une aggravation d’une situation financière déjà fragile et peut parfois, aller jusqu’au surendettement. Des répercussions peuvent apparaître sur la santé physique et psychologique du joueur. Et les risques d’addiction sont bien réels.

 

Comment réagir, faire face et accompagner un proche aux prises avec son addiction aux jeux ?

 

Une fois que l’on en a conscience que l’on est dépendant, on peut s’adresser aux structures d’écoute et d’accompagnement. Il est vivement recommandé de s’adresser à des structures spécialisées.

 

> Pour plus d’informations sur l’addiction et pour trouver des solutions, consultez le site : www.joueurs-info-service.fr.

 

Par ailleurs, des structures sanitaires et médico-sociales comme les CSAPA (Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) prennent en charge les personnes victimes d’addiction.