Dégâts habitation liés à la sécheresse : comment faire face ? avec le réseau des CTRC


Aujourd’hui en France, on estime que plus de 10,4 millions de logements sont concernés par des dégâts intervenant sur des habitations construites sur sols argileux, suite à des épisodes successifs de sécheresse et de fortes précipitations.



Des phénomènes de retrait/gonflement, propres à ce type de sol, peuvent alors provoquer fissures, lézardes ou encore effondrement.

 

Alors comment évaluer les fissures apparentes, et quel type de couverture d’assurance est nécessaire dans cette situation ? Jacques Artières de l'ASSECO-CFDT Occitanie nous explique.

 

Différents types de fissures peuvent alors apparaître :

 

  • les microfissures, superficielles, font moins de 0,2 mm de large. Elles sont sans danger mais restent à surveiller,
  • les fissures fines ou légères font moins de 2 mm de large. Il faut les surveiller et les traiter rapidement,
  • les fissures profondes font plus de 2mm de large. Celles-ci représentent un danger et sont à traiter immédiatement.

Différentes causes peuvent intervenir dans l’apparition de ces fissures, et seul un expert peut en déterminer l’origine réelle.

 

Sachez que votre assurance peut vous en dépêcher un, et selon les cas, le prendre en charge. Si votre habitation est récente, vous pourrez également faire valoir la garantie décennale. Et en fonction des situations, votre assurance habitation pourra prendre en charge tout ou une partie des travaux.

 

Sachez que concernant les dégâts liés à la sécheresse, c’est la loi n° 2021-1837 du 28 décembre 2021, relative à l’indemnisation des catastrophes naturelles qui va régir les conditions d‘indemnisation des travaux de remise en état. Vous devrez alors impérativement avoir souscrit une garantie liée à cette situation dans votre contrat d’assurance habitation.

 

Aussi, assurez-vous qu’un arrêté d’état de catastrophe naturelle ait été publié au journal officiel. Cet arrêté devra préciser les zones et les périodes où s’est produit la catastrophe naturelle. Enfin, il vous faudra déclarer le sinistre à votre assurance dans les 10 jours suivant la parution de l’arrêté au journal officiel.

 

 

En résumé, dès la moindre alerte :

 

  • surveillez l’apparition d’éventuelles fissures et sollicitez l’avis d’un expert,
  • renseignez-vous sur l’arrêté de catastrophe naturelle,
  • vérifiez que votre contrat d’assurance vous couvre contre ce type de sinistre.

 

 

Avec la participation de l’Association Asseco-CFDT du Centre Technique Régional de la Consommation d’Occitanie.

L'Instant Conso
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