Se protéger des moustiques


Face à l’arrivée du moustique tigre et la propagation des maladies qu’il peut transmettre, il est important de se protéger.

 

Le point sur les principales solutions anti-moustiques.

 

 

1 - Le moustique, vecteur de maladies

2 - Des insecticides aux produits répulsifs

 

 

1 - Le moustique, vecteur de maladies

L’actualité a récemment été marquée par la propagation du virus Zika en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Même si la majorité des personnes infectées par le virus ne développent aucun symptôme, des complications peuvent apparaitre et causer notamment des cas de microcéphalie chez les nouveau-nés si la mère est contaminée pendant la grossesse. L’insecte vecteur de cette maladie est le moustique femelle du genre Aedes. L’espèce actuellement capable de transmettre le virus Zika est l’Aedes aegypti, originaire d’Afrique. L’Aedes albopictus (moustique tigre, originaire d’Asie) pourrait s’avérer également être un vecteur du virus Zika, comme il l’est déjà pour la dengue et le chikungunya.

 

Ces maladies peuvent apparaitre comme lointaines et ne concernant que les pays « tropicaux »  mais il faut être très vigilant. En effet, ces dernières années ont vu l’arrivée de maladies dites tropicales au niveau de l’Hexagone. En témoignent, les récents cas de chikungunya et de dengue dans le sud de la France. Le vecteur de contamination est, dans le cas de la France métropolitaine, Aedes albopictus ou moustique tigre qui s’est installé en France et pas seulement près des littoraux du sud.

 

 

Implantations d’Aedes albopictus en France métropolitaine en janvier 2016
(source : ministère des Affaires sociales et de la Santé)

 

 

2 - Des insecticides aux produits répulsifs

Aérosols, diffuseurs électriques, bracelets… De nombreux dispositifs anti-moustiques existent sur le marché mais tous n’ont pas le même but et ne présentent pas la même efficacité. La plupart contiennent des substances chimiques potentiellement dangereuses pour la santé et doivent être utilisés avec précaution.

 

1 - Les insecticides

L’objectif de ces produits est de tuer les moustiques, il faut ainsi des formulations adaptées mettant en jeu diverses molécules chimiques. Ces molécules peuvent être toxiques et donc l’utilisation de ces produits doit être modéré afin d’éviter tout risque nocif pour la santé.

 

Les aérosols

Les aérosols contiennent souvent un ou plusieurs insecticides de la famille des pyréthrinoïdes qui se reconnaissent à leurs noms qui se terminent par « thrine » (Pralléthrine, Transfluthrine, Tétraméthrine, etc.).

Les diffuseurs électriques
Il existe des diffuseurs à recharges liquides et à recharges solides et parfois des modèles hydrides.  Ils sont destinés à être branchés et laissés en diffusion d’une nuit (recharges solides) à 60 nuits (recharges liquides).
Les spirales à brûler
L’usage de ces spirales est réservé à l’extérieur. Elles contiennent des pyréthrinoïdes également. Néanmoins, pour être protégé, il faut rester à proximité.

 

 

2 - Les répulsifs

La famille des répulsifs comporte notamment les répulsifs cutanés, les répulsifs pour traiter les vêtements mais également les répulsifs domestiques.  Les répulsifs cutanés sont souvent vendus sous forme de spray mais on peut trouver des crèmes ou des gels dans le commerce.

 

Les molécules répulsives les plus utilisées sont :
 
  • le DEET
  • l’IR 3535
  • l’icaridine
  • le citriodiol
  • les extraits de plantes
  • la citronnelle
  • les huiles essentielles

 

Ces produits annoncent en général une durée moyenne de protection de 8 heures. Cependant, il s’agit là de durées optimales obtenues par un test en laboratoire alors que les conditions réelles peuvent influer sur l’efficacité. En effet, des paramètres tels que la sueur ou encore la pluie peuvent faire varier l’efficacité du produit. De plus, il est important de noter que l’efficacité ne sera pas la même chez tous les individus.

 

Les fabricants proposent également de nouveaux produits dits moins nocifs pour la santé : des bracelets, des bougies, des sprays d’essences végétales, des lampes UV, des appareils à ultrasons, des applications pour smartphones, etc. Certains se vendent également en pharmacie.

 

> Pour en savoir plus, consultez les résultats de l'essai comparatif de 24 produits (8 aérosols, 8 applications cutanées et 8 diffuseurs), testés pour leurs performances réelles contre plusieurs variétés de moustiques, publié dans le n° 517 (07-08 2016) de 60 Millions de consommateurs (contenu payant).


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